Passionné par la pêche et par les poissons depuis que je suis capable de tenir sur mes deux jambes, adepte des pêches au coup dans la campagne gersoise pendant toute mon enfance, c’est à la fin de l’adolescence que je me tourne vers la pêche des truites sauvages en eaux vives, sur l’Adour, théâtre de mes premières captures comme de mes premières frustrations. Les pêches en dérive (ces dernières étant alors grandement approximatives) sont celles par lesquelles j’ai attaqué le problème, seul et sans mentor pour me mettre le pied à l’étrier. De défaites en désillusions, ce sont ces pêches qui ont scellé en moi cette volonté de comprendre et d’aller toujours un peu plus loin dans l’analyse de la manière dont les truites fonctionnent. J’ai ensuite croisé bon nombre de pêcheurs, y compris de grands noms qui m’impressionnaient dans les Pêche Pratique de mon enfance, beaucoup échangé, beaucoup lu et beaucoup creusé d’approches (dont les pêches aux leurres et au vairon manié que je ne pratique plus désormais, mais qui ont contribué à forger le pêcheur que je suis), pour finalement revenir à l’essentiel : les pêches douces que sont celles en dérive naturelle et à la mouche.
Désormais, de mars à septembre, à l’exception de quelques rares incartades à destination des poissons carnassiers, je consacre le gros de mes saison à pêcher la truite en eaux vives, en compagnie de Lenka, ma compagne, et d’un groupe de proches, avec qui nous partageons un peu plus que des valeurs d’ordre halieutique.
J’ai contribué ces 10 dernières années à des titres de presse d’horizons divers, et je rédige aujourd’hui des articles pour Truites&Cie, principalement autour des pêches en nymphe en dérive naturelle.
Après presque 15 ans à évoluer professionnellement dans le secteur bancaire, j’ai -bien trop tardivement- pris mon baluchon pour changer radicalement de cap, en créant avec Lenka un flyshop à travers lequel nous commercialisons nos propres nymphes artificielles, avant de créer en compagnie de Lenka, Pierre et Dominique la marque Native, dédiée aux pêches en dérive. La dernière brique de ce projet dans lequel je me consacre entièrement à la pêche à consisté à passer un BPJEPS Pêche de Loisirs à la MFR de Naucelle, dans l’Aveyron, afin de pouvoir accompagner au bord de l’eau des pêcheurs de tous bords, pour leur apporter les éléments dont ils ont besoin pour prendre encore et toujours plus de plaisir -et de poissons !- au bord de l’eau.
Dans le cadre de mon activité de guidage, dans un souci de non dispersion, je prends le parti de travailler uniquement sur les pêches qui attisent encore à ce jour ma soif de progression. Il s’agit des pêches en dérive et à la mouche. C’est sur ces approches que le travail de décomposition, de formalisation et de transmission me fait vibrer, et que je veux de tout cœur centrer mon activité.
Qu’il s’agisse de pêche à la mouche en sèche ou en nymphe, de nymphe au toc ou de pêche aux appâts naturels, je vous propose de venir effectuer un stage qui permettra de mettre le pied à l’étrier aux débutants, comme de travailler sur des dimensions d’amélioration technique et stratégique pour les pêcheurs plus confirmés, tout en découvrant les vallées des
que j’affectionne, principalement dans l’Aude et dans l’Ariège, dans la bonne humeur au bord de l’eau.
Matthieu